L'amour des compagnons pour le Prophète sallalahou alayhi wa salam

Publié le par mosquee salam de grande-synthe.over-blog.com

L'amour des compagnons pour le Prophète (sallalahou alayhi wa salam)

L'amour du Prophète conduit à sa sainte proximité

 

On trouve dans le sahih Muslim: "parmi ceux de ma Communauté qui m'aiment le plus intensément il y a certaines personnes qui viendront après moi et qui donneraient même leur famille et leurs biens pour me voir."

 

Al-Bukhârî et Muslim rapportent que 'AbdAllah ibn Mas'ûd a dit: « Un homme est venu dire au Prophète : "Que dis-tu d'un homme qui aime des gens, mais qui n'a pu les rejoindre ?" Le Prophète répondit: "On sera avec ceux qu'on aime !" »

 

Un homme nommé Thawbane est venu chez le Prophète en pleurant, et quand il lui demanda la cause de ses pleurs, il dit: "Messager d'Allah, je t'aime plus que ma famille et mes biens. Je me rappelle de toi et je ne peux pas attendre jusqu'a ce que je puisse venir et te regarder. Alors je pleure? Puis je me rappelle que je mourrai et que tu mourras et je sais que quand tu entreras au Paradis, tu seras élevé haut avec les Prophètes. Aussi, si j'y entre, je ne te verrai pas et à ce moment mes pleurs ne peuvent plus s'arrêter." A ce moment là, l'ange Jibril descendit et Allah révéla : "Quiconque obéit à Allah et au Messager, il est avec ceux qu'Il a favorisés: les prophètes (la paix soit sur eux tous), les vrais saints, le Martyrs, et les Véridiques. Et quelle excellente compagnie." (4:69)

Le Prophète a appelé l'homme et lui a récité le verset.

(Tabarani : hadith rapporté d'A'isha et d'Ibn 'Abbas, Qadi 'Iyad l'a cité dans Al-Shifa 'aussi bien qu'Ibn Kathir dans son Tafsir (1:310) et Al-Baghawi dans le sien.)

 

Il est rapporté dans les deux sahih (Muslim et Bukhari) , d'après Anas, "un homme est venu interroger le Prophète en disant : "quand l'heure arrivera-t-elle ô Envoyé d'Allah ?" Il répondu "Qu'as-tu préparé pour elle ?" L'homme dit :"je n'ai rien préparé pour elle en matière de prière, jeûne et d'aumône, mais j'aime Allah et Son Messager". Le Prophète a répondu : "tu es avec celui que tu aimes" Nous dîmes (nous les compagnons présents), "nous aussi !", ce à quoi il fut répondu : "oui"

C'est une bonne nouvelle, une annonce qui réjouissait Anas le grand savant au point de dire : "nous ne fûmes jamais autant ravis, depuis l'avènement de l'islam, comme par sa parole:"tu es avec celui que tu aimes". Ceci est le commentaire d'Anas dont les œuvres sont impressionnantes.

Quant à nous qui déplorons notre insuffisance totale en matière d'œuvres et d'adoration, nous demandons à Dieu de nous accorder Son amour et celui de Son Messager , en espérant que cet amour nous permette de rejoindre notre Bien Aimé Mustapha dans la proximité divine.

L'amour authentique signifie ici le partage avec le bien aimé du principe de son action, même si on est incapable d'en atteindre la finalité, ainsi que le montre le hadith rapporté par Anas, c'est cette intention, malgré les efforts, qui est touchée par la grâce divine pour celui qui aime le Prophète d'un amour sincère.

En effet, la réalisation n'appartient qu'à Dieu et elle ne nous sera pas reprochée. Seul nous incombe l'élan du cœur dans sa forme (son intention) et sa pureté. Cela dit, l'intention et sa pureté sont confirmées dans les faits et les actes, car celui qui aime quelqu'un suit sa trace et recherche la conformité totale de son être au bien aimé .

 

'Urwa ibn Mas'ûd rapporte que lorsque les notables de Quraysh l'avaient délégué comme émissaire pour négocier avec l'Envoyé de Dieu , il fut témoin d'actes de révérence étonnants de la part des Compagnons du Prophète.

À son retour vers les Quraysh, il dit: «Ô gens de Quraysh ! J'ai vu Kosroes dans son royaume, César dans son royaume, Najashi dans son royaume. Mais je jure par Dieu! Je n'ai jamais vu aucun d'eux traité avec autant de ferveur par ses courtisans que ne l'est Muhammad par ses compagnons! Bien plus, ils ne voudront jamais vous le livrer.»

 

Anas ibn Mâlik rapporte: «Je voyais le Prophète , lorsqu'il se faisait couper les cheveux par son coiffeur, alors que ses Compagnons se mettaient autour de lui, ne laissant pas un seul de ses cheveux tomber par terre.»

 

Lorsque Zayd Ibn Ad-Dathinah fût emprisoné à la Mecque, Aboû Soufyan , qui n'avait pas encore embrassé l'Islam, lui proposa avant de l'exécuter : " Zayd ! Dis moi sincèrement : Aimerais-tu rejoindre ta famille et mettre à ta place Muhammed pour qu'on lui tranche sa tête. " Il répondit : " Je jure par Allah je n'aimerai pas qu'à cet instant précis, une épine pique Muhammed à l'endroit où il se trouve alors que je suis parmi ma famille ! "

De ce fait, quand il fut appeler à témoigner sur le Prophète Mohammed devant Heraclès, l'empereur byzantin, Aboû Soufyân dit, quoique n'étant toujours pas musulman : " Je n'ai point vu de personne autant révérée par des gens que la révérence accordé à Muhammed par ses compagnons. " (Al-Bidhâya wa An-Nihâhya d'Ibn Khatir, 4/65)

 

 

  • Ourwa IBN Zoubayr rapporte: Les fils des idolâtres tués à Badr capturèrent Khoubayb, qu'Allah l'agrée. Ils le crucifièrent, le blessèrent, puis l'appelèrent et le supplièrent : "Voudrais-tu que Mohammed soit à ta place ? " Il répliqua: "Non par Allah l'immense! Je ne voudrais même pas qu'il me rachète en ayant une piqûre d'épine dans son pied " et ils rirent de sa réponse.
  • Au début, la maison de Fatima bint ar Rasoul, qu’Allah l’agréée, était un peu éloignée de celle du Prophète salla Allahou 'alayhi wa salam. Il lui dit un jour : « Je voudrais que tu habites plus près de moi. »

Fatima, qu’Allah l’agréée dit : La maison de Harita (qu’Allah l’agrée) est proche de la tienne. Si tu lui demandes de changer de maison contre la mienne, il acceptera volontiers. » Le Prophète répondit : « Une fois déjà il a échangé sa maison à ma demande. Je suis gêné de lui demander une seconde fois. »

Mais Harita fut mis au courant du désir du Prophète , et immédiatement il vint chez lui et lui dit : « O Prophète d’Allah, j’ai appris que tu veux que Fatima(qu’Allah l’agréée) vienne habiter près de toi. Ma maison est à votre disposition. Aucune autre maison n’est plus près de la vôtre. Echangez laquelle vous voulez. Tous mes effets, et moi-même sont sacrifiés pour Allah ta’ala et Son Prophète. Par le serment d’Allah ta’ala, tous ceux que vous prendriez de moi me seront plus chers que ceux qui resteraient. Le Prophète répondit : « Ce que tu dis est vrai. »

Il fit une invocation de bénédiction en sa faveur et échangea les maisons.

 

  Ibn Ishâq raconte : " Une femme médinoise avait subi l'épreuve de perdre son père, son frère et son mari le jour de la bataille d'Ouhoud en compagnie du Messager d'Allah. Elle demanda : Qu'en est t-il du Messager d'Allah ? On lui répondit : "Il va bien grâce à Allah, il est (en vie) comme tu le souhaites; " Elle leur informa : Montrez-le-moi, j'aimerai le voir." Lorsqu'elle le vit, elle s'exclama: Je te vois et tout malheur et dès lors insignifiant à mes yeux ! " (As'Sira d'Ibn Hichâm, 3/43)

 

  • Assim Ibn Muhammed Al-'Amry rapporte d'après son père qui raconte : "Je n'ai point entendu Omar mentionner Mohammed sans pleurer." Ceci, s'explique par le grand amour qu'il éprouvait pour le Prophète.
  • Amr Ibn Al-'Âss raconte : " Je n'aimait point une personne autant que le Messager d'Allah et je ne respectait aucune personne autant que le Messager d'Allah. Malgré cela, je ne pouvais lever mes yeux vers lui par grande révérence, si bien que si on me demandait de le décrire, je serais incapable de le faire n'ayant pu le contempler avec précision. "
  • Juste avant sa mort, la femme de Bilâl disait : "Quel malheur !", mais Bilâl rétorqua "Plutôt quel bonheur ! Demain je retrouverai ceux que j'aime, Mohammed et ses proches." Ce fût aussi la parole d'Aboû Moussâ Al-Ach'ary, lorsqu'il se dirigea vers Médine.

 

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